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De quoi est faite la whey ?
Quand on parle de supplémentation, impossible de passer à côté de la whey. Mais d’où provient-elle exactement ? Comment ce complément alimentaire en poudre est-il fabriqué ? Dans cet article, nous plongeons dans l’univers de la whey. Qu’est-ce que la whey ? La whey (ou « lactosérum ») est un sous-produit naturellement issu du lait, obtenu lors de la fabrication du fromage. Lors de la coagulation du lait (ou caillage), après l’ajout d’enzymes par exemple, il se sépare en une partie solide (le caillé, qui servira à fabriquer le fromage) et une partie semi-liquide : le lactosérum (la whey). Ce lactosérum contient de l’eau, du lactose, des minéraux et surtout une quantité importante de protéines de première qualité. Ces protéines sont particulièrement intéressantes pour les sportifs et tous ceux qui souhaitent ajouter des protéines de qualité à leur alimentation, car elles contiennent l'ensemble des acides aminés essentiels, en plus d'être rapidement absorbées (WebMD, s.d.). Du lait à la poudre : comment est fabriquée la protéine de whey ? À l’état liquide, le lactosérum est certes consommable, mais a une durée de vie limitée. Il fait donc l'objet d'un processus de transformation complexe, qui démarre à la ferme et se termine dans votre shaker. Voici les étapes : 1. Le lait de la vache Tout commence par le lait. Il est immédiatement refroidi puis acheminé via des cuves. La qualité est cruciale : l’alimentation et la santé de la vache influencent directement la qualité du produit final. 2. Contrôles de qualité Avant toute transformation, le lait est soumis à une série de tests : température, acidité, présence de bactéries… Seul le lait qui passe ces contrôles peut continuer le processus. 3. Séparation : fromage et lactosérum Le lait est chauffé, puis une enzyme est ajoutée (la présure). Le lait caille et se divise en deux parties : Le caillé : la partie solide, utilisée pour fabriquer du fromage. Le lactosérum : la partie semi-liquide, riche en protéines, qui nous intéresse ici. Autrefois, ce lactosérum était simplement jeté. Aujourd’hui, il est valorisé. 4. Filtration des protéines Le lactosérum contient encore beaucoup d’eau, de lactose et d’autres éléments. Pour isoler les protéines, deux méthodes sont utilisées : Filtration membranaire (micro- ou ultrafiltration) : une technique « à froid » qui élimine une grande partie des graisses et des glucides, donnant un produit riche en protéines et plus crémeux. Échange d’ions : une méthode plus poussée qui isole les protéines selon leur charge électrique, permettant d’obtenir un concentré très pur, souvent utilisé pour la whey isolate. On obtient alors un liquide riche en protéines, avec des taux réduits de matières grasses et de lactose. 5. De l'état liquide au format poudre Pour améliorer sa conservation, le lactosérum est séché par pulvérisation (spray drying) : le liquide est transformé en fines gouttelettes au sein dans une chambre chaude. L’eau s’évapore instantanément et il ne reste plus qu'une poudre fine, soit la protéine de whey qui sera ajoutée dans votre shaker. 6. La touche finale Selon le produit final, on ajoute des arômes (vanille, chocolat, etc.), des édulcorants ou encore des acides aminés et vitamines. 7. Conditionnement Enfin, la poudre est pesée, conditionnée et étiquetée. Chaque lot reçoit un numéro et des informations nutritionnelles, puis subit des tests de qualité (goût, solubilité, pureté). Après validation, la whey est prête à être commercialisée. Conclusion : de la vache au shaker La whey protéine n’est pas "du lait en poudre", ni "un produit dopant". C’est le résultat d’un processus complexe, qui commence à la ferme et se termine dans votre shaker. En résumé : La whey (ou lactosérum) provient du lait, comme sous-produit de la fabrication du fromage. Elle contient des protéines de haute qualité, rapidement absorbées. Après filtration, séchage et éventuel ajout d'arômes, on obtient un complément alimentaire utilisé par des millions de personnes. Qu'il s'agisse de croissance musculaire, de récupération après l'effort ou d’augmentation de vos apports quotidiens en protéines de qualité, la whey s'impose comme un atout incontournable (et gourmand). Sources WebMD. (s.d.). Whey Protein: Overview, Uses, Side Effects, Precautions, Interactions, Dosing and Reviews. Consulté le 24 avril 2025, depuis https://www.webmd.com/vitamins/ai/ingredientmono-833/whey-protein
En savoir plusNotre sélection de compléments pour la prise de masse musculaire
La saison estivale est finie. Celle de la prise de masse, elle, commence tout juste. Vous augmentez vos calories, vous vous entraînez dur mais, malgré tout, les progrès se font attendre ? Cet article est fait pour vous. Ici, on partage avec vous une sélection idéale de compléments pour la prise de muscle en phase de bulk, avec preuves scientifiques, sans discours commercial. Inclus : conseils pour votre stratégie nutritionnelle, votre approche d’entraînement et choisir entre lean bulk et dirty bulk. Qu’entend-on par bulking ou prise de masse ? La prise de masse, ou bulking, est la phase durant laquelle les apports caloriques sont augmentés de façon contrôlée, de manière à dépasser les besoins énergétiques et développer de la masse musculaire. L’objectif reste de prendre plus de muscle que de gras. Pour ça, il ne suffit pas seulement de manger plus : un bon plan d’entraînement, des choix alimentaires judicieux et des compléments ciblés feront la différence entre simplement prendre du poids et prendre de la masse musculaire. Lean bulk ou dirty bulk ? Lean bulk : vos apports caloriques sont supérieurs d’environ 10 à 15% au niveau de maintien. La prise de poids est lente, mais limite la prise de gras. Idéal pour ceux qui souhaitent éviter une phase de sèche trop stressante. Dirty bulk : vous mangez sans grande restriction. La prise de poids est rapide, mais une grande partie correspond à du gras. Utile uniquement si vous avez énormément de mal à prendre de poids, ou pour une phase de bulk assez courte et suivie d’une sèche. Pour la plupart des athlètes, le lean bulk est la méthode la plus efficace et durable. Mais nécessite néanmoins une approche intelligente de l'alimentation et de la supplémentation. La sélection idéale de compléments pendant la prise de masse Voici un aperçu de compléments qui, selon la littérature scientifique, contribuent à la prise de muscle durant un bulk. Nous distinguons les compléments essentiels, utiles et optionnels. Complément Objectif Utilisation Preuves Créatine monohydrate Force, volume musculaire, performance à l'entraînement 3–5 g par jour 500+ études confirment son efficacité Shakes protéinés Récupération, croissance musculaire 20–40 g à chaque repas (non en remplacement) Excellente source d'acides aminés essentiels Acides aminés essentiels (EAA) Stimulation de la synthèse protéique, utiles si apport protéique faible 10–15 g par jour, surtout autour de l’entraînement Études cliniques montrent une synthèse accrue Caféine (pre-workout ou isolée) Performance, focus, réduction de la fatigue 3–6 mg/kg, 30–60 min avant l’entraînement Effets prouvés sur la force et l'endurance Bêta-alanine Tampon à l’acidité musculaire, endurance sur séries longues 3,2–6,4 g par jour, répartis Méta-analyses confirment l’effet sur efforts >60s Oméga-3 (EPA/DHA) Récupération, anti-inflammatoire, soutien anabolique 1–3 g EPA/DHA par jour Études suggèrent un effet positif sur la synthèse musculaire Vitamine D Testostérone, fonction musculaire, immunité 2000–4000 UI/jour en hiver ou en cas de carence Carences fréquentes = impact négatif sur la force Zinc et magnésium (ZMA) Récupération, sommeil, soutien hormonal Le soir avant de dormir Efficace en cas de carence, augmente les niveaux de testostérone et la qualité du sommeil Comment combiner cette sélection avec une stratégie de prise de masse ? Excédent calorique : commencer à 10–15% au-dessus du maintien calorique (≈ 300–500 kcal/jour). Apport en protéines : 1,6–2,2 g par kg/jour, répartis sur 3–5 repas, à l'aide de shakers protéinés. Entraînement : miser sur la surcharge progressive. Travailler avec 0–2 reps en réserve. Utiliser de la créatine pour de meilleures performances (prises quotidiennes). Récupération : dormir 7–9 h, avec des phases de deloads si nécessaire. Alimentation variée, riche en fibres et complétée avec ZMA, oméga-3 et vitamine D. Suivi : se peser 1–2x/semaine. Objectif : 0,25–0,5% de poids corporel en plus par semaine. Compléments à ignorer BCAA : inutiles si vous consommez déjà assez de protéines. Boosters de testostérone : aucune preuve d’efficacité chez l’adulte en bonne santé. Glutamine : intérêt limité (dans ce cadre) sauf en cas de carence ou charge extrême. Brûleurs de graisse : sans intérêt en phase de bulk. Combien de temps rester en prise de masse avant de voir les progrès ? La construction musculaire est lente. Surtout si elle est propre. Ne vous attendez pas à une transformation après trois semaines. Même avec l'utilisation de compléments, 8 à 12 semaines d’excédent constant sont nécessaires pour voir un changement notable en matière de masse musculaire. Beaucoup font le choix de bulks plus longs, de 4 à 6 mois notamment (ex : septembre à mars). Ce qui laisse du temps pour bâtir du muscle, sans accumuler trop de gras. Les compléments comme la créatine et la whey sauront se rendre utiles, mais seulement si votre entraînement, votre récupération et votre alimentation sont bien gérés. Vers la 4ème–6ème semaine, vous constaterez normalement des gains de force et de volume. Prenez votre temps pour une vraie croissance musculaire La clé, c’est la patience. Un bulk de 3–4 mois peut convenir aux débutants, mais pour une prise de masse conséquente, naturelle et propre : envisagez 1 an à 1,5 an de lean bulk, entrecoupé de phases de sèche de 2–4 semaines. Moins d’effet yo-yo, et plus de muscle. Entraînez-vous dur, récupèrez mieux Avant l’entraînement : un repas riche en glucides complexes et protéines (1,5–2 h avant). Pendant l'entraînement : une bonne hydratation et quelques glucides rapides (ex. cluster dextrine) en cas de séance intense et/ou prolongée. Après l'entraînement : commencez la récupération immédiatement : 20–40 g de protéines (ex. whey) + 40 g de glucides. Faites la différence avec une bonne stratégie, pas juste de la poudre Une bonne sélection de compléments n'a rien de magique. Elle correspond à des choix stratégiques d'éléments censés optimiser les leviers de la prise de masse : l'entraînement, l'alimentation et la récupération. Créatine, whey, EAA, caféine, bêta-alanine et soutien pour la récupération (oméga-3, vitamine D, ZMA) vous donneront de quoi aller plus vite, sans faire l'impasse sur la qualité de la prise de masse. Disclaimer : les compléments alimentaires ne remplacent pas une alimentation variée et équilibrée.